Mes actus :

M. Jean-Philippe Florent (Ecolo). – Nous avons pris connaissance de la carte blanche de cet enseignant de géographie dans le secondaire qui a «mis les enjeux climatiques, environnementaux et énergétiques au centre de son enseignement» et estime n’avoir pas été renouvelé dans sa fonction pour avoir fait ce choix.

M. Jean-Philippe Florent (Ecolo). – L’enseignement à domicile qui se pratique en dehors des écoles organisées ou subventionnées par la Fédération WallonieBruxelles continue de séduire de plus en plus de familles. Le nombre d’enfants concernés a augmenté de 165 % en huit ans et de 9 % depuis l’année dernière. Cette tendance s’observe aussi en Flandre, dans une proportion moindre toutefois. Il convient de préciser que ces chiffres englobent les élèves qui sont inscrits dans une structure privée. Ces derniers, en Fédération Wallonie-Bruxelles, sont 982 contre 836 il y a un an.

Question écrite du 30/06/2023 de FLORENT Jean-Philippe à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures:

Si vous le permettez, je vais plutôt me concentrer sur cette question de la loi sur la restauration de la nature puisque je poserai ma question sur la BCAE directement au ministre de l’Agriculture. Monsieur le Ministre, ce mardi 20 juin, une majorité qualifiée a été trouvée au Conseil européen de l’Environnement en faveur de la loi de restauration de la nature. C’est une très bonne nouvelle.

Madame la Ministre, je serai plus bref étant donné que je pense que le cadre a été posé par mes trois collègues. C’est un sujet qui a été longuement débattu et la présence des députés du Sud en atteste. On a là effectivement une opposition entre la Ville d’Arlon et le SPW sur l’estimation faite par un agent du DNF sur la valeur du domaine de Viroinval. L’expert mandaté par Arlon estime à présent la valeur du domaine à 8,6 millions d’euros, c’est 4 millions de plus par rapport à la valeur estimée par le DNF. La différence appelle à tout le moins une analyse, c’est certain.

Madame la Ministre, les fortes chaleurs que nous connaissons actuellement pourraient permettre aux scolytes de refaire surface. C’est ce qu’anticipe Quentin Leroy de l’Observatoire wallon de la santé des forêts. Les épisodes pluvieux de 2021 avaient eu pour effet de stopper la prolifération de cet insecte. L’année 2022 a été fort sèche, mais fort heureusement les pluies du printemps en 2023 ont contrarié les scolytes qui n’ont pu prendre leur envol qu’à la mi-mai. Vos services suivent-ils ce risque apparemment nouveau ? Reste-t-il encore des épicéas scolytés à évacuer en Wallonie ?

Monsieur le Ministre, quelles avancées avez-vous pu engranger dans le plan de gestion du risque climatique ? En avril dernier, vous m’indiquiez qu’il serait finalisé « dans les toutes prochaines semaines ». Quelles mesures avez-vous prévues dans ce plan de gestion ? Quand sera-t-il communiqué au monde agricole ? S’agissant du système assurantiel multirisque climatique, je vous pose la même question concernant les avancées que vous avez pu dégager. Vous annonciez un projet à déposer au Gouvernement avant la pause estivale. Est-ce toujours d’actualité ?

Question écrite du 23/06/2023 de FLORENT Jean-Philippe à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures: